La plupart des participants ont estimé qu’il s’agissait sans doute de leur plus beau concert au Blues-sphere. Il est vrai que la personnalité de Donald Ray Johnson y était pour beaucoup. A peine aidé à monter sur scène, après un tour de chauffe de l’orchestre, il s’emparait du micro pour nous balancer, avec un immense sourire, ses compositions d’une émotion brute. En grand showman habitué des scènes européennes, il a non seulement fait se lever les gens mais aussi aboyer les hommes et hurler les femmes, dans un grand éclat de rire sur Little Red Rooster de Howlin’Wolf (écrit par l’immense Willie Dixon). Quant à l’orchestre français (venant du Midi pour une bonne part), il était simplement excellent, parfaitement soudé et respectueux du travail et des directives du boss (Yannick Urbani à la batterie, Patrice Meyer à la basse, Olivier Mas à la guitare, le tout sous l’efficace conduite de Gaspard Ossikian à la guitare et au chant).
Voici les photos de Claire Rensonnet.